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Delphine Bouilly reçoit le Prix d'études supérieures André-Hamer du CRSNG

Delphine Bouilly

Le Prix d'études supérieures André-Hamer du CRSNG, d'une valeur de 10 000$, est remis à Delphine Bouilly, étudiante au doctorat en physique sous la direction de Richard Martel, pour ses travaux sur l'exploration des propriétés électriques des nanotubes de carbone et sur l'évaluation de leur application en électronique.

Deux Prix d'études supérieures André-Hamer du CRSNG sont décernés en 2010 aux meilleurs candidats aux concours de bourses aux niveaux de la maîtrise et du doctorat. Les prix, d'une valeur de 10 000 $ chacun, ont été établis par Arthur McDonald, lauréat de la Médaille d'or Gerhard-Herzberg en sciences et en génie du Canada de 2003, en mémoire d'un jeune chercheur très prometteur qui est décédé en 2003.

Citation du CRSNG

Les scientifiques et les ingénieurs qui stimulent l’évolution des ordinateurs et d’autres appareils électroniques sont sur le point de créer de nouvelles générations de produits basés sur la nanotechnologie. Delphine Bouilly, étudiante au doctorat en physique de l’Université de Montréal, contribue à ces progrès en étudiant les propriétés électriques des nanotubes de carbone à double paroi. Ces molécules cylindriques sont formées de deux couches coaxiales de graphite qui ont l’épaisseur d’un atome et pourraient entrer dans la fabrication de la prochaine vague de transistors.

Dans le cadre des travaux de recherche qu’elle a réalisés pour sa maîtrise, Mme Bouilly a découvert que les réponses électriques des nanotubes de carbone à double paroi ont des signatures particulières selon leur configuration. Elle s’appuie maintenant sur ces résultats dans le cadre de ses travaux de recherche doctorale. À l’aide d’une équipe qui compte des chimistes, des physiciens et des ingénieurs, elle testera, dans des installations de fabrication de pointe, les propriétés de nombreux nanotubes de configuration différente. La connaissance et la maîtrise de l’interaction entre les deux parois du nanotube et entre le nanotube et le milieu extérieur, qui a été peu étudiée jusqu’à maintenant, pourraient mener à un certain nombre d’innovations en haute technologie.

L’électronique basée sur les nanostructures et les molécules qui s’autoassemblent est particulièrement prometteuse pour les appareils dits « intelligents » et pourrait être utilisée dans les appareils biomédicaux, les capteurs chimiques et les capteurs solaires.

Pour de plus amples renseignements :

Normand Mousseau
Téléphone : 514-343-6614
Courriel : normand.mousseau@umontreal.ca