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Chaire de recherche du Canada

Responsables :

Personne contact : julie.hlavacek-larrondo@umontreal.ca

Autre courriel : juliehl@astro.umontreal.ca

Web : Site Web de l’unité de recherche

Web : Autre site web

Information : 514 343-5627

Les trous noirs, sculpteurs de galaxies


Imaginez un trou noir de la taille de l’ensemble du système solaire. Cela est-il possible? Un tel monstrueux objet peut-il exister? Oui. Des trous noirs qu’on qualifie de supermassifs sont effectivement chose commune dans le ciel de nuit. Ce sont les objets les plus puissants de l’Univers, et ils sont tout sauf silencieux.

Julie Hlavacek-Larrondo, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en astrophysique observationnelle des trous noirs, croit que pour comprendre les galaxies – les constituants de base de notre Univers –, nous devons d’abord comprendre ces trous noirs. Elle étudie ces trous noirs supermassifs pour déterminer leur rôle dans la formation et l’évolution des galaxies hôtes.

Les travaux de Mme Hlavacek-Larrondo se concentrent sur les trous noirs présents dans des amas de galaxies lointains, dans le but de démontrer que de tels objets ont une influence importante sur leur environnement, et ce, depuis plus de la moitié de l’âge de l’Univers. Ses recherches ont également démontré que certains trous noirs pourraient être plus vastes qu’on le croyait – des trous noirs qu’on surnomme « ultramassifs ».

En utilisant une combinaison d’observations provenant de télescopes à rayons X (p. ex. Chandra, XMM-Newton, Rosat), de radiotélescopes (p. ex. JVLA, GMRT, ATCA) et de télescopes optiques (p. ex. Hubble, VLT, Gemini), l’équipe de recherche de Mme Hlavacek-Larrondo espère établir le rôle du feedback des trous noirs dans la formation et l’évolution des galaxies – depuis l’échauffement jusqu’à l’entraînement de métaux, ainsi que la croissance des trous noirs.

Média

Il s'agit d'un champ de 27 antennes paraboliques, situé dans la plaine de San Augustin au Nouveau-Mexique (É-U) et qui ensemble, forment un radiotélescope.

Julie Hlavacek-Larrondo, en 2014, au Very Large Array (VLA)

Il s'agit d'un champ de 27 antennes paraboliques, situé dans la plaine de San Augustin au Nouveau-Mexique (É-U) et qui ensemble, forment un radiotélescope.

Julie Hlavacek-Larrondo, titulaire de la chaire

«Pour comprendre qu’un astre peut faire onduler l’espace, il faut visualiser l’espace comme un tissu élastique qui s’étire ou se contracte selon le mouvement d’un objet qui serait déposé à sa surface», explique Mme Hlavacek-Larrondo.

Illustration de l'espace qui s'étire ou se contracte par un objet déposé à sa surface

«Pour comprendre qu’un astre peut faire onduler l’espace, il faut visualiser l’espace comme un tissu élastique qui s’étire ou se contracte selon le mouvement d’un objet qui serait déposé à sa surface», explique Mme Hlavacek-Larrondo.

Deux trois noirs qui entrent en collision, générant des ondes gravitationnelles.

Capture d'écran d'une simulation montrée par les experts de LIGO de deux trois noirs

Deux trois noirs qui entrent en collision, générant des ondes gravitationnelles.

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