Experts en : Polarimétrie
BASTIEN, Pierre
Professeur honoraire
- Astronomie fondamentale
- Instrumentation astronomique
- Systèmes planétaires extrasolaires (exoplanètes)
- Origine et évolution de planètes à surface solide
- Polarimétrie
- Formation d'étoiles
- Jeunes objets stellaires
Mes travaux de recherche portent principalement sur la formation des étoiles et des systèmes planétaires. C'est un des domaines de recherche identifiés comme prioritaires par la communauté astronomique canadienne. Pour ces travaux, j’utilise principalement la polarisation de lumière comme moyen d’obtenir de l’information.
Voici deux exemples de projets en cours:
- La lumière naturelle présente un plan de vibration qui varie de façon aléatoire. La lumière peut aussi vibrer selon un plan préférentiel ; on dit qu’elle est polarisée. Pour mesurer la polarisation de la lumière provenant d’objets célestes, je supervise la construction d’un nouveau polarimètre l'Observatoire du Mont-Mégantic, POMM, qui sera 100 plus précis que son prédécesseur. La lumière d’une étoile jeune est diffusée par des grains de poussières microscopiques qui la polarisent. En mesurant cette polarisation nous apprenons sur les propriétés des grains et sur la distribution de la matière autour des étoiles jeunes ou avec disques de débris. En combinant ces données avec d’autres types d’observations et avec des modèles, on apprend sur les conditions dans les disques protoplanétaires où se forment des planètes. Je vais aussi observer des étoiles avec des exoplanètes afin d’apprendre sur les propriétés de l’atmosphère de ces planètes et déterminer l’inclinaison de l’orbite.
- J’ai aussi construit un polarimètre, POL-2, pour le radiotélescope James-Clerk-Maxwell sur le Mauna Kea à Hawaii. Celui-ci nous renseignera bientôt sur les effets des champs magnétiques dans les nuages moléculaires denses et sur les processus de formation d’étoiles. Nous voulons savoir si les champs magnétiques sont plus importants que la turbulence (ou l’inverse) pour freiner la formation des étoiles parce les observations nous montrent qu’elle est plus lente que ce que nos modèles prédisent.
Champs d'expertise
- Formation d'étoiles
- Polarimétrie
- Étoiles jeunes
ST-LOUIS, Nicole
Directrice de département, Professeure titulaire
- Astronomie fondamentale
- Astrophysique, aspects fondamentaux
- Spectroscopie et spectrophotométrie
- Polarimétrie
- Analyse de séries temporelles, variabilité temporelle
- Écoulements en corotation
- Nébuleuses circumstellaires
- Rotation stellaire
- Perte de masse et vents stellaires
- Étoiles à raies d'émission (étoiles Of, Be, LBV, Wolf-Rayet)
Mes travaux de recherche portent sur le vent des étoiles les plus massives. À cause de leur grande luminosité atteignant un million de fois celle du Soleil, ces étoiles perdent une fraction significative de leur masse au cours de leur vie. Ce vent stellaire n'est pas symétrique et homogène. Non seulement contient-il des inhomogénéités à petites échelles s'apparentant à la turbulence mais dans certains cas, on y retrouve également des structures à grande échelle. Ces dernières sont particulièrement intrigantes car elles sont engendrées par un mécanisme encore non-identifié se produisant à la surface de l'étoile.
Les mécanismes possibles inclus les champs magnétiques ou les pulsations, deux processus physique importants pour l'évolution des étoiles massives mais pour lesquels nous possédons encore très peu d'information.
Les conséquences de ces structures à grande échelle sur les données observables (spectre, photométrie, taux de polarisation) peuvent aussi nous aider à déterminer un paramètre fondamental de ces étoiles: la vitesse de rotation. Cette donnée importante est habituellement impossible à mesurer pour les étoiles massives que j'étudie car leur surface est complètement enfouie derrière le vent très dense. Les structures à grande échelle étant attachées à la surface, l'identification d'une période dans les variations du spectre ou de la lumière de l'étoile nous permet de déduire la vitesse de rotation.